La fin est proche.

Des zombies… On croit rêver.
Le premier à m’en avoir parlé est connu pour son gout immodéré pour la bouteille. Mais lorsque je suis tombé moi-même sur une folle furieuse tout en dent et en bave, je me suis dit que j’aurai mieux fait de le croire.
Mes bons amis, à l’heure où j’écris ses lignes, je suis dans un hôpital, prisonnier des militaires qui ont pris le contrôle de la ville, peut-être déjà du pays. Les libertés civiques n’existent plus, on me retient ici contre mon grès. La police ? Invisible ! Les politiques ? Tout autant, ce qui ne surprendra au final personne.

Nous ne pouvons maintenant compter que sur nous même pour survivre alors que les morts sortent de leurs tombes. Barricadez-vous chez vous, mes amis, faites des provisions. Surtout, gardez votre arme à portée de main, elle vous servira. Quand les dernières institutions du pays seront tombées, il ne restera que les gens de bonnes volontés pour nous protéger du chaos et de la barbarie et reconstruire une société meilleure sur les ruines de la notre.

Je compte sur vous. Je continuerai à vous tenir informé tant que le site du Scandal ! fonctionnera. J’espère juste ne pas tomber sur ma belle-mère. Déjà que vivante elle était insupportable…

Clement Ericson

Ce message a été publié sur le site du Scandal! le lendemain de l’invasion et supprimé deux jours plus tard.
L’auteur est actuellement à l’hôpital Ward en dépression nerveuse.

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